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  1. L’état de nature juridique comme contexte actuel des relations internationales

En attendant que la sagesse des nations soit le principe cardinal de la politique étrangère des États, afin que le monde évolue vers cette communauté cosmopolitique, l’état de nature juridique prévaut donc encore de nos jours entre les États qui poursuivent obstinément chacun, avec l’assurance d’un somnambule, leurs intérêts particuliers au détriment des uns et des autres. Des entités collectives se sont constituées comme des particularités conscientes d’elles-mêmes dans le nationalisme, sur la scène du monde où, poursuivant chacune leurs intérêts particuliers, elles s’affrontent pour s’affirmer et se reconnaître dans un rapport de domination et de servitude. Tel est rapport conflictuel historique, entre États et États-nations, qui définit les relations internationales encore au 21ème Siècle.

Telle firme étrangère, élément d’une société civile, agissant selon le principe de la particularité et poursuivant son intérêt particulier vital qui est son expansion et la maximisation de son profit, ne reculera pas devant l’utilisation de l’arme de la corruption active de magistrats étrangers, devant l’utilisation de la rébellion armée avec la complicité rémunérée d’un général de l’armée local, pour soutenir son expansion. Telle Puissance ou Superpuissance, n’hésitera pas, à circonvenir des politiciens d’un État étranger, pour obtenir la complicité d’un État-client qui sert son expansion et ses intérêts géostratégiques. Dans le contexte de la continuité de ces rapports inter-étatiques de domination, de sphères d’influence et de concurrence internationale, les firmes, opérateurs économiques d’envergure, politiquement influents, ont toujours le soutien, implicite ou ouvert, constant de leurs États respectifs par le relais des groupes de pressions et des lobbies.

Dans cette situation historique qui est celle, de l’état de nature juridique entre les divers États, fondée sur le principe de la loi du plus fort, dont témoigne la faiblesse insigne des régulateurs de l’ordre international, il semble que, les rapports de domination entre États souverains qui décident par eux-mêmes du choix des moyens convenant à la réalisation de leurs intérêts supérieurs et l’expansion mondiale déréglementée des multinationales, soient implicitement tolérés, au nom de la raison d'État et au nom de la liberté d’entreprise et son principe, la maximisation du profit qui régit libéralisme triomphant. Dénonce-t-on sans raison, souvent , l’impuissance et l’hypocrisie de la communauté internationale, qui se nourrissent des divers positionnements stratégiques et tactiques des États selon leurs intérêts supérieurs lors des crises internationales  ou intra-étatiques ?

Quelle force et quelle justification pourrait empêcher un État de droit, souverain, X qui est formellement et juridiquement au service de son peuple, de réaliser ses intérêts économiques financiers et politiques, en dominant un État souverain Y , dont les magistrats corrompus, avides de pouvoirs multiformes et poursuivant leurs stricts intérêts personnels au détriment de celui de leur propre peuple, acceptent volontairement contre rétributions et pots de vin de mettre le pays dont ils ont la charge en coupe réglée ? Quelle juridiction internationale pourrait sanctionner une multinationale, ou pourrait l’empêcher de vendre un projet financièrement juteux concernant une sphère de prestige parfaitement inutile, relativement aux besoins concrets des populations, à des politiciens avides d’ostentation qui perçoivent de surcroît un gros pourcentage sur l’attribution du marché ?

L’ultime rempart des pouvoirs africains et des peuples, contre la domination étrangère et la rapacité des multinationales, demeure donc leur véritable légitimité, actualisée dans une volonté active d’émancipation, elle-même fondée sur une conviction intérieure qui érige le bien public et l’intérêt des peuples dont ils conduisent le destin, en réalité sacrée. Aucune révolution externe armée, aucune rébellion remplaçant un pouvoir par un autre, aucune élection démocratique substituant légitimement le gouvernement d’un parti à un autre, aucun mécanisme et artifice purement externe ne pourra y parvenir sans cette indispensable médiation interne que constitue la révolution de la mentalité qui repose en dernière instance sur le consentement intérieur à l’initiation d’ une autre histoire. L’histoire elle-même n’atteste-t-elle pas de l’efficience de cette pression décisive de l’acte de volonté ? Devant la loi d’airain régissant la logique d’expansion économique, financière et politique des États, les uns au détriment des autres, dans le contexte de l’état de nature juridique, les récriminations sont vaines. La dénonciation et les condamnations purement formelles des actions de la France ou de la françafrique, qui opère souvent avec la collaboration active d’autochtones et de politiciens locaux ne sont que pures vanités ou au pire stratégie de camouflage de la prédation locale d'État.

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