Source : The conversation
S’ils considèrent généralement la coopération comme utile, notamment pour promouvoir l’empathie, l’esprit critique ou encore la motivation des élèves, enseignants et enseignantes ne vivent pas toujours positivement la mise en place de ces expériences. La psychologie sociale a depuis longtemps identifié les difficultés liées au travail en groupe, comme les phénomènes de paresse sociale, de pensée de groupe, ou encore de conformisme.
Dans le cadre de groupes où la coopération n’est pas structurée efficacement, certains élèves peuvent profiter de la situation et ne pas contribuer au travail collectif : c’est le phénomène de paresse sociale. La pensée de groupe émerge quant à elle lorsque les membres du groupe doivent aboutir à un consensus, alors que les contraintes temporelles et de ressources sont importantes. Dans ce cas, les individus ont tendance à se conformer à la majorité, et la qualité du produit de groupe peut se retrouver impactée.
Si la classe puzzle permet d'éviter ces écueils, elle nécessite toutefois une adaptation de la pratique enseignante et une préparation importante pour mettre en place différentes activités et répartir les élèves dans les groupes.