Source : Cursus
Dossier du mois, par Denys Lamontagne
"Depuis des années maintenant que Wikipédia, YouTube, Khan Academy, Open Classrooms et autres sites de support éducatif alimentent efficacement les apprenants et les enseignants. La classe inversée en profite. Alors ? Par quel argument refuse t'on toujours la permission aux enfants de suivre des cours à distance ? Plusieurs s'en accommoderaient très bien.
Si on enlève l'étiquette «cours à distance» alors ça va mieux... Que la connaissance arrive par un livre ou par Internet, l'important est d'apprendre. La différence du support peut avoir certains effets; par exemple : on se concentre plus facilement avec un livre que sur Internet, mais on collabore mieux et plus avec Internet.
Avec l'évolution des technologies, des travaux pratiques sur Internet sont proposés, le suivi des étudiants se fait à distance, des conseils avisés sont fournis en temps opportun et bien d'autres choses. La Covid ajoute une raison de plus de travailler à distance. Les arguments en faveur du choix, de l'hybride et du comodal s'affirment. Pour certains, la socialisation offerte par l'école n'est pas partout à la hauteur des besoins.
La répétition du contenu identique d'une classe à l'autre et sa transmission sont mieux assurés par des productions numériques de haute qualité. L'animation et l'accompagnement personnalisé sont meilleurs quand ils sont réalisés par des personnes, par des enseignants qui reconnaissent chaque élève. Idéalement on irait en classe plus pour apprendre, échanger, discuter ou produire que pour écouter ou regarder. La formation à distance a sa place à l'école.
On peut optimiser l'utilisation des différentes moyens de formation bien mieux qu'on le fait actuellement, pour le plus grand succès et plaisir autant des élèves que des enseignants."