Source : BELUGA (Bibliothèque En Ligne UNESCO-GANNDAL-APRELIA)
Alors que plusieurs pays d’Afrique Sub Saharienne ont décidé de rouvrir les écoles, le virus COVID 19 demeure présent. C’est pourquoi la la sécurité sanitaire reste la première préoccupation des directeurs et des enseignants, mais aussi des familles et de toute la communauté. Le respect des mesures de protection pour prévenir la contamination étant désormais la règle d'airain et le préalable incontournable, ces pays ont dû redéfinir les conditions des enseignements-apprentissages.
C’est ainsi qu’au Togo seules les classes d’examens sont concernées par la réouverture ; pour le primaire, il s’agit la classe de CM2, qui en constitue le niveau terminal. Toutefois, quel que soit le niveau qu’ils avaient en charge au moment de la fermeture, tous les enseignants ont repris le chemin de l’école. Cela a permis de scinder les classes de CM2, souvent très chargées, voire pléthoriques, en petits groupes dans lesquels les enseignants se relaient ; la répartition de ces petits groupes dans l’ensemble des salles de classe permet de respecter la règle de distanciation sociale.
Les enseignants partageant une même classe sont amenés à se concerter et à collaborer pour répondre au mieux aux besoins des élèves. Très apprécié par les enseignants, ce co-enseignement l’est également par les élèves et leurs familles, car il facilite le suivi individuel.
Et dans votre pays, dans votre école, comment cela se passe t-il ? Nous vous invitons à faire part de votre expérience dans le forum de la rubrique « L’école en action » de BELUGA.