Intervention du ministre tunisien de l’Education et de la Formation, à l’ouverture de la conférence des ministres africains des Finances et de l’Education sur la crise économique et l’éducation, organisée par l’ADEA, la Banque Mondiale et la banque Africaine de développement, à Tunis, du 15 au 17 juillet.
Source : L’Afrique en ligne
Tunisie - "La crise économique au lieu d’être un handicap, peut être une chance pour les élèves et le secteur éducatif", a déclaré ce mercredi à Tunis le ministre tunisien de l’Education et de la Formation, Hatem Ben- Salem, à l’ouverture de la conférence des ministres des Finances et de l’Education sur la crise économique et l’éducation.
Dans son allocution d’ouverture de cette rencontre, destinée à engager les ministres africains de l’Education et des Finances dans un dialogue avec leurs partenaires extérieurs sur les options visant à soutenir les progrès de l’Afrique dans les domaines de l’Education et du développement économique, M. Salem a invité ses pairs des autres pays à ne pas considérer la crise comme une fatalité, mais comme une opportunité et une chance.
Prenant le cas de son pays, il a expliqué que la Tunisie est l’un des premiers pays à comprendre que la crise n’est pas une fatalité, mais pouvait, au contraire, permettre d’améliorer le secteur de l’éducation en investissant dans les Technologies de l’information et de la communication (TIC).
"Il y a possibilité de mieux investir dans le l’éducation grâce aux TIC dans lesquelles le pays a beaucoup investi", a indiqué le ministre tunisien de l'Education, expliquant qu’il ne s’agit pas seulement de l’acquisition d’équipements mais surtout de savoir l’exploiter et "créer une dynamique pour qu’elle soit une clé du savoir".
"Aujourd’hui grâce à cette stratégie, l’école tunisienne vit malgré la crise économique mondiale", s’est-il réjoui.
Le gouvernement tunisien, rappelle-t-on, investit plus de 30 pour cent de son budget national dans l’éducation et forme avec le Danemark les deux pays qui investissent le plus dans le secteur éducatif.
Démarré ce mercredi soir, cette conférence de trois jours organisée par l’Association pour le développement de l’éducation en Afrique (ADEA), la Banque africaine de développement(BAD) et la Banque mondiale, regroupe les ministres d’environ 30 pays africains au sud du Sahara, dont ceux qui ont déjà ou qui sont sur le point de bénéficier du Fonds catalytique de l’Initiative Fast Track et tous les six pays les plus peuplés du continent : Nigeria, Ethiopie, Egypte, République Démocratique du Congo, Afrique du Sud et Soudan.
Tunis - 15/07/2009