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6. En résumé
Alors qu’ils sont en droit d’attendre un enseignement d’excellente qualité, les élèves ne le reçoivent pas toujours. Il peut y avoir à cela toute une série de raisons, et l'une d'entre elles, à savoir la manière dont les enseignant.e.s accomplissent leurs tâches, relève en partie des compétences d'un chef d'établissement.
Cependant, pour que la/le chef.fe d’établissement puisse agir efficacement et durablement pour améliorer les résultats d’apprentissage, il est indispensable qu’un climat de confiance règne dans l’école. Les personnes doivent se sentir respectées et mises en valeur, en sachant que la question porte exclusivement sur leurs pratiques d’enseignement, et non leur personne ; à défaut, il faut s’attendre à des ressentiments et des oppositions. C'est pourquoi il est important de s’entraîner à fournir des rétroactions positives, avant de commencer à aborder des domaines plus difficiles.
Plus on prend l’habitude d’analyser régulièrement les pratiques professionnelles d’un.e enseignant.e, en s'appuyant sur des preuves objectives, moins il est probable que la qualité de son enseignement descende à un niveau critique, en particulier lorsque des activités soutenant son développement sont mises en œuvre. Etablir une culture d’établissement où l'observation et les échanges sur les pratiques sont la norme peut prendre beaucoup de temps, peut-être une année. Toutefois, bien que cela puisse se révéler difficile au début et que vous puissiez rencontrer des résistances, vous verrez que la persévérance, conjuguée à la bienveillance, au doigté et à l’équité, réalise des miracles.
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