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Etude de cas 3 : Mr Lamago analyse les résultats des contrôles de mathématiques

Mr Lamago, principal du collège Patrice Lumumba, a étudié les résultats des épreuves de mi-parcours. Il a entendu parler des discussions animées, en salle des professeurs, sur les résultats des élèves en mathématiques. Mr Dango, un professeur de mathématiques, avait déclaré de façon désobligeante que très peu de filles de la troisième B comprenaient les mathématiques en pronostiquant qu’il leur serait difficile de compenser avec les autres matières pour pouvoir réussir les examens de fin d’année.

Mr Lamago voyait bien pourquoi Mr Dango s’inquiétait ; les résultats de plus de la moitié de ses élèves se situaient entre 5 et 45 sur 100. Il a alors examiné les résultats des autres classes en mathématiques. La troisième B avait en effet des résultats insuffisants, alors que les troisièmes A et C avaient beaucoup mieux réussi. Il s’est alors demandé si les élèves de ces classes n’auraient pas tous suivi des cours particuliers pour augmenter leurs chances de réussite à l'examen de fin de cycle. Voulant tirer cela au clair, il s’est penché sur l’analyse des résultats en mathématiques.

Certains schémas ont commencé à apparaître. Par exemple, les meilleurs élèves de chacune des classes étaient vraiment très bons, leurs notes  se situant entre 90 et 100 sur 100. Ensuite, il y avait un écart visible dans les résultats entre 80 et 90. Presque un cinquième de la classe de Mr Dango avait obtenu entre 60 et 80, puis un autre cinquième entre 40 et 60.

Il a alors pris son surligneur vert et a commencé à identifier les élèves ayant bien réussi l’épreuve. Il a utilisé le rouge pour les élèves qui avaient obtenu moins de 35 sur 100. Se préparant à avoir une conversation importante avec un professeur de mathématiques, il devait s’assurer de disposer de données numériques incontestables. Outre les données chiffrées, il a également dressé le profil des élèves les plus faibles, ceux de la dernière catégorie. Ensuite, il a prévu d’identifier, avec l'aide des enseignant.e.s, les domaines où les élèves sont faibles, ainsi que ceux où ils réussissent bien. Ce travail d'arrière-plan l’aiderait à structurer le programme de soutien scolaire après les cours pour les élèves les plus faibles.

Il avait vu la différence que cela avait fait pour les travaux de sciences. Les résultats en sciences physiques avaient déjà bénéficié d'un soutien ciblé dans des domaines spécifiques.



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